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Sims à la Poupouss
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17 janvier 2006

Au ciel... 6

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Emilie et ses premières bougies!
Une petite fête en famille, comme toujours à présent, et la joie venait très vite réjouir tout le monde.
Elle grandissait trop vite pour ses parents, pas assez pour Noah qui voulait un peu de compagnie pour jouer dans le jardin ou sur la balançoire.
Elle promettait d'être aussi mignonne et attendrissante que son frère. Leurs enfants, ils ne les avaient pas ratés!
Gentils commes des anges (tiens donc!), mignons à croquer... Ils étaient gâtés.

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En attendant qu'elle puisse faire tout ça, il s'était trouvé des petits amis, ou plutôt amies!
Il était beaucoup plus avec les filles qu'avec les garçons.
Mais celle-ci, il la connaissait depuis longtemps: la fille d'Anaïs, la copine de Zofia. C'était la petite Léa, qui grandissait très vite, elle aussi. Son grand frère, Martin, était déjà un jeune adolescent, et sa petite soeur, Morgane, était encore un bambin.
Ils habitaient tout près l'un de l'autre, alors ils en profitaient. Parfois après l'école, presque tous les mercredis après-midi et tous les week-end. Ils s'adoraient. Ou du moins, Noah l'adorait. Les vrais sentiments de Léa, on ne les connaissait pas vraiment.
Car même si Noah était de bonne volonté, il ne gérait pas encore très bien son pouvoir. Il travaillait dur afin de pouvoir le gérer totalement (pour faire ce qu'il voulait).
Cependant, il aimait vraiment ce petit plus que les autres n'avaient pas, et il en profitait, sans le dire à ses parents. Ils avaient encore du boulot devant eux.

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Puis vint le grand jour pour Emilie: le premier dans la grande école!
Encore plus stressée que son frère et même pas rassurée par sa présence.
Emilie faisait un petit complexe d'infériorité par rapport à Noah. Elle n'avait aucun pouvoir, elle s'en rendait compte à présent, et en plus elle était une des "victimes" de son frère.
Du coup, manque total de confiance en elle, elle doutait de tout.
Pourtant, c'était une petite fille fort agréable, très drôle, vraiment très gentille avec tout le monde. Mais elle avait du mal à reconnaître ses qualités.
Elle était bien loin la petite vie trop parfaite de Zofia et Damien, mais ils considéraient ces petits problèmes bien minimes et plus ou moins faciles à résoudre par rapport à ceux de certains. Ils profitaient des moments présents au maximum.

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L'entente entre eux était cependant toujours bien présente.
Quand Noah n'était pas avec Léa et sa soeur, ils jouaient à leur jeu préféré des heures durant, oubliant même leurs devoirs.

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Ou alors ils "trainaient" avec une autre petite fille du quartier.
Le don de Noah avait donc quand même un avantage. Grâce à lui, Emilie se faisait plein d'amis et amies, ce qu'elle n'aurait sans doute pas, ou moins, si elle avait été seule.
La nouvelle génération était en route, même bien entamée, et elle promettait des méli-mélo à n'en plus finir, tout le monde connaissant tout le monde.

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Mais Damien savait les rappeler à l'ordre quand il le fallait, ce qu'avait du mal à faire Zofia, qui adorait les voir s'amuser. Damien et elle étaient très complémentaires.
La séance devoir était celle dont Damien s'occupait volontiers, car il finissait le travail en même temps que l'école de ses enfants.
Et même s'ils refusaient de se mettre à une table comme tout le monde, leurs notes étaient excellentes. Damien les encourageait à faire des choses par eux-mêmes, comme lire ou se documenter davantage sur un sujet qui les intéressait.
Grâce à cela, Noah et Emilie étaient très ouverts d'esprit. Un bon point pour le futur.

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De son côté, Zofia était maintenant en congé de maternité, mais elle ne savait pas rester plus de dix minutes allongée, à se reposer.
Elle avait sans cesse besoin de s'occuper, que ce soit dans le ménage ou à ses loisirs, comme la peinture ou la cuisine.
Elle avait gardé son métier dans le restaurant italien de leur jeunesse, et elle avait progressé. Elle était à présent sous-chef, pour la plus grande fierté de son époux.
Celui-ci avait une place de choix dans une grande entreprise de la ville avoisinante.
Ils attendaient avec impatience la venue du petit dernier (ou petite dernière). Ils ne comptaient plus avoir d'enfant après celui-ci. Cela faisait quelque chose à Zofia. Aussi, elle profitait de sa dernière grossesse, car elle savait qu'il n'y en aurait plus après.

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Noah et Emilie profitaient des congés pour jouer. Des petits secrets, des courses à n'en plus finir dans le jardin...
Ils n'arrêtaient jamais, trouvant toujours une idée plus originale pour s'amuser.
Emilie, n'ayant donc aucun don, tentait, du mieux qu'elle le pouvait, de mettre à profit celui de son frère. Puisqu'elle était "obligée" de l'aimer, autant en profiter. Noah était en quelques sortes manipulé à son tour, puisqu'il passait énormément de temps avec sa soeur, qui le suivait tout le temps. Comme elle l'aimait, elle l'embêtait pour jouer avec lui. Pour le moment, cela ne le gênait pas, il s'amusait. Mais comment réagira-t-il lorsqu'il sera plus grand?

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Ce moment arriva bien vite. Noah devint un beau jeune homme qui ferait des ravages. Zofia et Damien ne savaient pas s'ils devaient considérer cela comme un véritable avantage.
Mais de toute façon, si Noah décidait de se faire aimer par toutes les filles du quartier, il le ferait. Ce n'est qu'avec sa propre volonté qu'il pourrait en être autrement.
Cette période de la vie de leur fils était la plus redoutée de Zofia et Damien. C'est maintenant qu'ils allaient voir si Noah les avait écouté, s'il avait réussi à contrôler ce pouvoir qui était le sien.
Et si ce n'était pas le cas, il allait falloir travailler dur afin que Noah comprenne pourquoi ce don ne pouvait être utilisé selon ses envies.

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Un second évènement vint très vite aussi perturber la petite vie monotone de chacun.
Le bébé avait choisi son heure, et c'était maintenant!  Il voulait sortir et le faisait clairement savoir.
Ambulance, urgence, médecins, infirmières, douleurs, cris, pleurs, joie... Tous les ingrédients étaient bien présents lors de ce troisième accouchement.
C'est donc dans ce contexte plutôt courant que naquit le petit Gilles. Il ressemblait très fort à ses frère et soeur, et donc à sa maman.
En effet, tout comme Noah, Emilie et Gilles avaient hérité de ses yeux noirs, ceux des anges... Et pourtant, Emilie n'avait apparemment aucun don. Qu'en serait-il du petit dernier?
Zofia et Damien mirent de côté les questions de ce genre, ils avaient encore bien le temps de voir venir les ennuis pour leur dernier-né.
En attendant, le bonheur était au rendez-vous. Gille fut accueilli à bras ouverts par toute la famille.

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De retour à la maison, maman avait déjà bien retrouvé sa ligne, et bébé se portait bien.
La décoration de la chambre fut changée, vu que ce n'était pas une fille. Mais à cet âge, il ne devait guère s'en soucier. Pour un bébé, le plus important est avant tout d'être choyé et aussi nourri. Et puis de temps en temps changé.
Sa maman lui apportait tout cela avec beaucoup de soin, ainsi que son papa et son grand frère.
Gilles était le dernier enfant de la maison... le petit gâté? Pas sûr...

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Les jours passaient. Noah avait adopté un look plus "cool" comme il se plaisait à le dire.
Ses parents ne trouvaient pas ça spécialement à l'avantage de leur fils, mais c'était l'adolescence, avec les crises, les sautes d'humeur, les envies soudaines, et surtout, la rébellion contre les parents.
C'est à ce moment que la première querelle, enfin, vraie grosse querelle, arriva. Noah avait décidé de tenir tête à tout le monde.
- Dis Noah, c'est quoi cette coiffure? C'est la nouvelle mode? Parce que c'est affreux...
- Ben quoi? Moi j'aime bien, c'est ma tête non?
- C'est peut-être ta tête, mais tu es mon fils, et je n'aime pas ça!  Alors tu me feras le plaisir de changer.
- Je vois pas pourquoi!  On peut jamais rien faire ici!  J'ai plus quatre ans, je peux faire ce que je veux!
- Non tu ne peux pas faire ce que tu veux!  Tant que tu es sous mon toit, tu te plies aux règles de la maison, et pas de discussion!
- Ben si tu veux, je peux partir, comme ça je ne t'embêterai plus, et je ferai ce qu'il me plaît, sans que vous jouiez les rabats-joie tout le temps!  C'est vrai quoi, dès qu'on fait quelque chose d'un peu original et différent, les vieux rappliquent... "Oh, c'est pas beau...", "Oh, tu vas changer ça...", "De mon temps"... On n'y est plus de votre temps!  Les temps changent justement!
- Ben moi, je trouve que t'es pas beau non plus comme ça.
- De quoi je me mêle la petite là?
- Noah, tu parles sur un autre ton à ta soeur!
- J'en ai rien à faire de vous de toute façon!
Damien était tellement en colère qu'il préféra s'éloigner pour se calmer. Il se rendait bien compte que la discussion n'aboutirait à rien.
Zofia, elle, n'avait rien dit. Mais une fois Damien parti, elle prit la parole.
- Noah, tu y vas un peu fort là. Si tu ne nous supportes plus, dis-le, mais assume!  Ton père a été un peu dur, mais dans le fond il a raison. Et tu le sais. Maintenant, tu gardes cette coiffure si tu veux, mais n'en rajoute pas!
- Pfff, tous les mêmes.
Noah quitta la table à son tour. Zofia ne savait trop comment réagir. Etait-ce normal qu'un père et son fils, qui s'étaient jusqu'alors très bien entendus et adorés, se déchirent comme ça?
- Moi maman, je ne serai pas comme ça quand je serai grande.
- On verra ma chérie. Mais si tu te le dis déjà maintenant, c'est déjà bien.

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La discussion en resta donc là, Noah garda sa coiffure, et Damien ne dit rien. Lui et Zofia en avaient discuté et s'étaient mis d'accord là-dessus. Le problème n'était pas réglé, mais ce n'était qu'une querelle normale lorsqu'on a des adolescents en pleine crise à la maison.
Après quelques semaines, le tout fut oublié, pour laisser place à l'anniversaire du petit Gilles.
Il avait un an. Zofia et Damien se sentaient vieillir. Leurs enfants grandissent tellement vite.
Enfin, pour l'heure, c'était la joie, et comme d'habitude, petite fête en famille.
Un peu d'aide pour la bougie, et puis beaucoup de gourmandise pour le gâteau.

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Toujours aussi attentionnée, Zofia faisait attention à ce que Gilles ne manque de rien. Il ne fallait pas qu'il se sente délaissé ou quoi que ce soit. Mais il ne fallait bien sûr pas tomber dans l'autre extrême non plus, et faire de lui un enfant gâté.
Zofia avait le don de trouver le juste milieu pour la plupart des choses, mais elle avait bien sûr quelques faiblesses, comme tout le monde.
Un des siennes étaient de venir faire un câlin à son fils tous les soirs. Jusque là, rien d'anormal. Mais après, elle ne savait plus le quitter, ce qui fait que le bonsoir avait tendance à s'éterniser.
Mais, mis à part cela, elle était une mère exemplaire.

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Noah, de son côté, était décidé à s'amuser. Et comme il fallait le prévoir, il profitait de son don. Difficile de résister à l'appel des filles!  Surtout à cet âge, où le premier baiser est de toute grande importance.
Cette fois, il avait emmené Léa et une autre copine, Sonia, faire une petite partie de bowling.
Les deux copines avaient bien sûr accepté, et elles avaient passé des heures à en parler et à se préparer.
Elles savaient qu'une d'entre elles n'aurait pas la chance d'être l'élue de Noah, mais elles y croyaient toutes les deux.

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Il fit également la rencontre d'une autre charmante jeune fille. Il ne connaissait même pas son nom, mais il en avait profité pour tester l'attachement que lui portaient les deux autres copines.
Elles avaient réagi, pour le plus grand plaisir de Noah, qui s'amusait beaucoup.
Il draguait, et les autres étaient jalouses, que demander de plus? Toutes les filles à ses pieds, ou plutôt juste celles qui l'intéressaient.
Il avait l'embarras du choix, et il ne comptait pas en rester à une conquête. Le succès était là, il fallait le saisir.

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Mais il avait bien envie que sa première conquête soit Léa, sa copine de toujours.
Le premier baiser, c'est avec elle qu'il le voulait, car il savait que c'était son premier à elle aussi.
Il tenta donc de s'isoler un peu des autres, le temps de conclure.
Sa technique était au point, qui aurait parié le contraire!? Il tenait peut-être un peu de son père aussi, pour ce point-là!
En effet, son père n'avait-il pas séduit un ange récalcitrant au début?
Léa, elle, ne l'était pas du tout, elle avait l'air d'apprécier, et en redemandait.

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Gagné!  Il avait réussi le petit malin.
Il n'avait pas fallu lui demander deux fois à la jeune fille. Elle était tellement dingue de lui!  C'était elle qui avait gagné, contre Sonia. Enfin, c'est ce qu'elle pensait.
Mais pour le moment, oui, elle avait gagné. C'est avec elle que Noah passa le reste de la soirée, à se bécoter, se dire des mots doux, échanger quelques baisers plus langoureux les uns que les autres.
Si son père avait été là, Noah aurait eu droit à une belle remarque, car il ne se privait pas en public!
Cependant, les gens autour d'eux ne leur prêtaient aucune attention, sauf peut-être Sonia qui ne cessait des les observer.
Elle remarqua d'ailleurs que plusieurs fois, Noah la fixa aussi, en lui jetant de petits clins d'oeil significatifs. Il prenait les devant!

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Une fois les deux filles parties, il resta un peu pour s'éclater au bowling.
Ca, il aimait, surtout lorsqu'il gagnait. Il n'était pas gêné pour un sous de montrer sa joie à tout le monde quand il faisait un strike, en faisant des petites danses de son invention!
Noah avait de plus en plus confiance en lui. Ce n'était pas étonnant, bien sûr. Mais ça devenait trop. Il commençait par se prendre pour quelqu'un, supérieur aux autres. Cela était bien une conséquence de son don, qui lui permettait d'être aimé de tous, quoi qu'il fasse.
Ses parents ne s'en rendaient pas encore compte, mais il faudrait qu'ils prennent très vite les choses en mains, avant qu'il soit impossible de dire encore quelque chose à Noah.

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Le lendemain, déjà, il téléphona à Sonia pour lui faire du rentre-dedans.
Et un petit "tu es très jolie" par ci, et un "tu me manques déjà" par là. Il n'hésitait pas.
Sonia était toute heureuse de son coup de fil.
"Bien sûr, je ne dirai rien à Léa!"
Ca commençait vraiment à mal tourner...
Noah riquait de devenir un de ces jeunes hommes qui se croient tout permis avec les filles, sous prétexte qu'ils ont du succès. Ses parents ne l'avaient pas éduqué comme ça.
Il était un petit garçon si attentionné avant. Et maintenant, il devenait un voyou. Il était temps de prendre tout cela en mains, et vite!

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A côté de cela, il s’occupait de son petit frère. Il avait déjà eu la fibre paternelle lorsque sa petite sœur était née. Il aimait les enfants, et considérait sa sœur et son frère presque comme les siens.
Gilles l’aimait également beaucoup. Encore une fois, il fallait se demander si l’amour, voire même l’admiration qu’il lui portait était entièrement volontaire ou pas. Tout comme Emilie, il y avait fort à parier que Gilles était aussi une « victime » de son frère, même si, sans ce pouvoir, le petit garçon aurait adoré son frère.
Mais une autre chose importante commençait à voir le jour. En effet, Emilie avait de plus en plus la possibilité de ne « pas aimer » son frère. Non pas qu’elle ne l’aimait plus, mais lorsqu’ils se chamaillaient, elle commençait enfin à savoir dire non à son frère et à se dresser contre lui. Y aurait-il donc un moyen de résister au pouvoir de ce demi-ange ? En tout cas, Emilie était une des personnes sur lesquelles Noah avait le plus exercé ce don, et il était donc logique que ce soit elle qui trouve en premier le moyen de lui résister. Mais c’était surtout à Noah de faire un travail sur lui-même, afin de se contrôler et de contrôler ses envies, ainsi qu’à ses parents de lui inculquer les valeurs qu’il ne fallait pas négliger.

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En attendant que tout cela se mette en place, Noah n’oubliait pas ses conquêtes en cours. Pour le moment, il restait fixé sur les deux mêmes : Léa et Sonia. Il avait du mal à ne pas trop draguer l’une ou l’autre, et il devait aussi faire attention à ce qu’aucune ne lui tourne autour d’un peu trop près, afin de ne pas enclencher la jalousie d’une des deux. Les boîtes de nuit étaient un bon prétexte pour pouvoir les approcher d’un peu plus près, et il adorait ces endroits où il n’y avait plus aucune gêne, et même presque plus aucun tabou. C’était l’endroit de rêve pour lui qui avait un don… chaque jeune fille qu’il trouvait à son goût tombait sous son charme.

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Puis, il pouvait aussi en profiter dès qu’une des prétendantes tournait le dos. Il allait alors vers l’autre et sortait toutes ses cartes afin de la séduire au mieux, et ce n’était pas très difficile. Il avait les mains plutôt baladeuses, mais personne ne s’en plaignait.
Noah devenait un adolescent très sûr de lui. Si ses parents avaient été au courant de tout cela, il y aurait encore eu quelques désaccords. Pour l’instant, ils ne voyaient pas encore où cela allait mener leur fils s’ils ne prenaient aucune mesure, car ils ne savaient pas à quel point Noah profitait des avantages qu’il avait. Mais lorsqu’ils sauraient, une vraie bataille commencerait.

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Après l’une, il fallait évidemment s’occuper de l’autre. Noah avait du travail pour entretenir ses relations amoureuses au beau fixe !  Léa restait sa préférence. Il ne savait pas très bien s’expliquer pourquoi, mais son amie d’enfance, son amie de toujours lui plaisait de plus en plus. Mais il n’avait pas non plus envie de s’enfermer dans une relation sérieuse alors qu’il était encore jeune, et voulait profiter au maximum de sa jeunesse et de ses capacités de séduction.
Il patienterait encore un peu avant d’avoir Léa bien à lui, et lorsqu’il serait enfin calmé, il s’abandonnerait alors tout entier à son amie. Mais saurait-il résister à l’envie de plaire à tout le monde et en particulier aux filles ?

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La vie, bien sûr, continuait, en dehors des folies de Noah. Et sa petite sœur, sa petite Emilie, qu’il avait toujours trop protégé, grandissait pour devenir une belle adolescente, sa beauté rivalisant avec celle de sa mère. D’ailleurs, Noah n’avait jamais compris pourquoi Emilie n’avait jamais eu confiance en elle. Elle était belle, mais surtout, c’était une jeune fille très intelligente, charmante et d’une grande gentillesse. Malheureusement, sa timidité avait tendance à prendre le dessus sur le reste, ce qui la faisait passer pour une fille inintéressante et trop calme. Cependant, en grandissant, elle prit un peu plus confiance en elle et se permit plus de liberté vestimentaire.

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Puis ce fut au tour du petit dernier de la famille de grandir. Gilles était un petit garçon turbulent. Il n’ennuyait pas ses parents ou ses frère et sœur, mais il fallait qu’il bouge sans cesse. Il ne savait pas rester en place longtemps, et lui apprendre quelque chose relevait pratiquement de l’impossible. Peut-être qu’en grandissant, cela s’arrangerait-il. Tous l’espéraient, pour l’équilibre du petit garçon et son intégration dans sa nouvelle école.
Le traditionnel soufflé de bougies était bien sûr de la partie à la petite fête familiale. Noah et Emilie participaient à cette coutume de la famille.
C’est à cette occasion que Damien et Zofia apprirent que Noah usait et abusait de son pouvoir, par Emilie. Ce n’était pas l’intention de la jeune fille, mais la jalousie lui avait fait dire certaines choses.
Les parents furent donc au courant des conquêtes de leur fils, ainsi que de ses excès. Tous deux furent abasourdis d’entendre de tels propos. Ils ne pensaient pas qu’ils avaient à ce point raté l’éducation de Noah. Mais, ils étaient enfin au courant, et allaient ainsi pouvoir prendre le problème en charge. Il était temps, avant que ça ne dégénère. Il fallait seulement trouver le moyen de le faire.

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Damien et Zofia avaient trouvé un moyen de se rapprocher de leurs deux aînés, afin que la discussion en soit facilitée.
Le poker était en effet devenu une des occupations préférées des deux adolescents.
Et il y avait des problèmes à régler aussi bien avec Emilie, qui avait un problème d'infériorité, qu'avec Noah, dont on connait le problème.

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Etant donné que Damien et Zofia n’avaient pas encore déniché la meilleure façon de parler à Noah, trouvé les bons mots, ceux que le jeune homme accepterait, celui-ci continuait ses petites affaires amoureuses, en se rapprochant de beaucoup de filles à la fois. Les factures de téléphone étaient de plus en plus salées, les notes de Noah baissaient, il devenait égoïste et imbus de lui-même. Il n’était agréable qu’avec les gens qu’il aimait, ignorant les autres, ou se moquant d’eux parfois. A présent, depuis qu’ils savaient, Damien et Zofia remarquaient toutes ces petites choses qui rendaient leur fils méchant et orgueilleux. Ils avaient du mal à trouver une solution efficace. Bien sûr, il fallait expliquer à Noah pourquoi il ne pouvait agir de telle façon. Mais ça ne suffirait pas. Les avantages qu’avait leur fils étaient bien trop attirants et pratiques. Pourquoi se priverait-il, alors qu’il avait qui il voulait à ses pieds ? Comment lui faire comprendre que dans la vie, tout ne tombe pas du ciel juste parce qu’on le veut, que les autres existent, et que leur liberté doit être préservée, qu’ils doivent avoir le choix, et qu’ils ont le droit d’aimer qui ils veulent ? Qu’ils doivent être appréciés à leur juste valeur, celle d’un être humain, et non pas celle d’un chose qu’on manipule à sa guise ?

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Un soir, ils prirent une décision : le Grand Patron était à l’origine de tout cela, Il devait avoir la solution.
- Je pense que je vais aller chez Clarisse, et que je vais demander à Lui parler.
- Et tu crois qu’elle acceptera ? Elle a déjà eu du mal à accepter qu’un ange tel que toi puisse aimer un homme comme moi, si maintenant on va se plaindre, elle va nous rire au nez.
- Oui, sauf que tu oublies qu’elle aussi est tombée amoureuse !  Donc elle doit comprendre. Et puis nous n’avons jamais demandé à avoir un fils capable de se faire aimer de tous.
- Oui, tu as peut-être raison. Le pire pour moi est de ne pouvoir en parler à personne. Je trouve ça très dur. Tout ça a l’air très simple, mais j’ai vraiment du mal. J’ai l’impression qu’on a tout raté avec lui…
- Mais non, Damien, tu ne dois pas te dire ça. Nous avons pris toutes les précautions possibles. Nous n’avons rien fait de mal et rien raté. Il est né comme cela, et au fond, nous ne le changerons jamais. Tout ce que nous pouvons faire, c’est l’aider à trouver le bon chemin, afin qu’il n’ait pas de mauvaise surprise, et que sa vie soit juste, et non pas guidée par ses seules envies.
- Tu trouves toujours les bons mots pour me rassurer… Si tu n’étais pas là, je ne sais pas comment je ferais…
- Si je n’étais pas là, tu n’aurais pas ce genre de problème, répondit-elle en riant.
Ils passèrent le reste de la soirée à se faire des câlins, retrouvant une complicité et une tendresse peu à peu abandonnées au fil des années et des soucis. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas pris du temps pour eux, pour eux deux. Ils s’aimaient comme au premier jour, mais oubliaient parfois de se le montrer. Durant cette nuit, ils s’étaient promis de changer cela. Ils s’endormirent paisiblement, enlacés, après une longue nuit d’amour.

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Du côté de chez Clarisse et Antoine, la vie passait paisiblement, avec comme activité principale leur mission. Eux aussi s’aimaient énormément, et ne se cachaient plus à présent. Leur amour était tendre et coquin à la fois. L’âge n’empêchait rien !  Le Grand Patron avait donné son accord pour que Clarisse garde ses souvenirs, une fois de plus, Il avait cédé. Sa faiblesse à Lui était de ne pas savoir dire non.
Ces deux personnes vivaient donc heureuses, ensemble. Ils étaient tout à fait complémentaires. Clarisse avait l’impression de ne plus avoir été aussi heureuse depuis longtemps. En effet, comme normalement, sa période sur Terre après sa mort devait normalement se terminer à l’arrivée de Zofia, le Grand Patron lui avait rendu la mémoire de sa vie antérieure. Et elle savait qu’elle n’avait jamais aimé comme cela. A présent, elle était vraiment heureuse.

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Elle l’avait été encore plus quand Antoine lui avait proposé un mariage. Ils ne s’étaient pas mariés comme on le fait habituellement, puisqu’ils étaient tous deux des anges, mais ils avaient voulu se montrer leur amour de cette façon, de manière symbolique.
Ce n’était donc pas une vraie cérémonie, mais un échange d’alliances entre eux, intimement.

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Ils passaient du bon temps en dehors de leur mission, allant au restaurant, s’offrant des repas savoureux dans des endroits chics et chers !
Rien ne semblait vouloir troubler tout cela. Les éventuelles conséquences de cette union n’avaient pas fait leur apparition.
Ils étaient comme deux jeunes adolescents qui venaient d’avoir leur premier baiser. Ils vivaient en dehors de la réalité, et c’était compréhensible, puisqu’ils n’étaient pas vraiment réels, en quelques sortes.

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Puis, un jour que Clarisse « discutait » avec le Grand Patron, Celui-ci lui fit part de sa demande.
- Clarisse, il faudrait que vous m’ameniez Zofia, je dois lui parler.
- Ah, bien. Mais, pour quelle raison, si je peux me permettre ?
- Eh bien, je voudrais lui parler… de sa vie… avant.
- Mais… ce n’est pas possible !  Elle a une nouvelle vie, elle ne peut pas savoir, sinon…
- Je sais tout ça Clarisse !
C’était la première fois qu’elle Le voyait s’énerver.
- Seulement, je suis obligé si je veux respecter mes valeurs.
- Comment cela ?
- Eh bien, une personne a encore besoin d’elle… Une personne de sa vie antérieure. Sinon, cette personne souffrira, et je ne le veux pas.
- Bien, alors je le lui dirai.
Clarisse était très surprise de cette demande. Elle pensait de plus en plus que la faveur que le Grand Patron avait accordée à Zofia n’avait pas fini de créer des ennuis.

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Ainsi, puisque Zofia voulait Lui parler, et que le Grand Patron voulait également, Damien et Zofia se rendirent chez Clarisse et Antoine. Au passage obligé par le jacuzzi, Clarisse lui fit part de ce qu’elle savait.
- Il veut te parler de ton ancienne vie.
- Comment ? Mais c’est normalement interdit !
- Je sais, mais il n’a pas voulu m’en dire plus. Il m’a juste dis qu’une personne avait encore besoin de toi !
- Clarisse, intervint Antoine, tu ne crois pas que c’est à Lui de lui parler ?!   Ce n’est pas le genre de choses qu’on annonce comme cela !
Donc, Zofia entra en contact avec le Grand Patron, comme avant.
- Zofia, je dois te raconter ta vie antérieure, car une personne de cette vie, la tienne, a besoin de toi…
- Bien… je Vous écoute alors…
Elle avait peur, elle ne savait pas ce qu’elle allait entendre, et si une personne avait besoin d’elle, l’histoire ne devait pas être réjouissante…
Le Grand Patron commença par le commencement… à l’enfance de Zofia.

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