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Sims à la Poupouss
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18 janvier 2006

Au ciel... 10

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Mais lorsque Noah rentra à son tour, il n'avait pas l'air enthousiaste. De toute évidence, c'était sérieux.
- Que se passe-t-il Noah?
- Oh rien...
- S'il n'y avait rien, tu ne tirerais pas une tête jusque par terre.
- C'est avec Léa...
- Quoi? Vous avez rompu?
- Non, enfin... je ne sais pas.
- Quoi alors?
Les parents commençaient à avoir peur. Ils n'avaient jamais vu leur fils dans un tel état de panique et de détresse.
- On a un petit problème...
- Un petit problème? Noah, dis-nous!
- Eh bien...
Et il raconta à ses parents les propos de la jeune fille.

514

Noah retourné dans sa chambre, Zofia et Damien parlèrent de la situation.
Ils étaient bouleversés, ne sachant comment réagir devant ce phénomène particulier.
C'était totalement imprévu, tout à fait inattendu, jamais ils n'auraient pensé cela!
Comment fallait-il le prendre?
- Mais que va-t-on faire??
- Je ne sais pas...
- Tu ne sais pas!  Ca nous avance!
- Je n'y suis pour rien Zofia!
Elle était complètement déboussolée, ne sachant plus ni que penser, ni que faire. Et elle passait tout cela sur son mari!

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Il la prit dans ses bras.
- Calme toi, on va trouver une solution, il y en a forcément une.
- Pourquoi tout cela nous arrive-t-il à nous? Nous avons été de bons parents, nous avons toujours tout fait dans les règles de l'art, pour qu'il n'y ait aucune conséquence.
- Je sais, je sais... Mais ce n'est pas si grave...
- Si c'est grave!  Sa vie va être gâchée...
- Allons allons, ne dis pas ça. Je crois que tu as besoin de repos. Toutes ces émotions t'ont épuisées. Allons au lit.
C'est tracassés par l'avenir que ces deux-là, contrairement à leurs aînés, s'endormirent.

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Après ces révélations, et une bonne nuit de sommeil pour tout le monde, Damien et Zofia retournèrent pour une des dernières fois voir le Grand Patron.
Il restait à découvrir le pire: pourquoi Zofia était morte. La "nouvelle" Zofia était partagée entre deux sentiments: elle était avide de savoir enfin ce qui lui était arrivé, mais elle appréhendait plus que tout sa réaction et celle de son mari. De plus, elle commençait à deviner qui avait besoin d'elle, à présent. Et elle avait peur de ne pas faire les bons choix. Tout cela était si... irréel. Comment cette personne s'en sortirait, avec une Zofia blonde et une Zofia noire, deux personnes différentes physiquement, mais pourtant les mêmes au plus profond d'elles-mêmes?
Pendant qu'elle était plongée dans ses pensées confuses, ils étaient arrivés.
Le Grand Patron alla droit au but et continua de suite Son récit.
"Ta petite Alice commençait à prendre des initiatives, initiatives qui ne t'auraient pas plues si tu avais été au courant. En effet, alors que tu étais au travail, elle avait invité son père, dans ta propre maison!  Elle voulait savoir, coûte que coûte, et par n'importe quel moyen. Le meilleur à ses yeux était de demander à la deuxième personne concernée: son papa."

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"Celui-ci trouva l'idée excellente. Quelle aubaine de pouvoir lui raconter SA version des faits. Car il était bien décidé à mettre Alice dans sa poche, et ce n'est pas en lui disant la stricte vérité que ça allait marcher.
Lui dire qu'il ne voulait pas d'elle quand sa mère était enceinte ne lui aurait certainement pas fait plaisir.
Il décida donc d'enjoliver les choses à sa façon.
- Tu sais Alice, quand on était jeunes, ta mère et moi, on a décidé de t'avoir. J'ai dû un peu insister auprès de ta mère, mais elle a fini par craquer.
- Alors vous m'avez fait? Mais maman, elle voulait pas vraiment alors?
- Non, pas au fond d'elle-même. Mais moi je te désirais plus que tout. C'est pour ça qu'elle ne veut pas te raconter, parce qu'elle sait que ça te fera de la peine.
- Ah... mais alors pourquoi je ne vis pas avec toi? Et pourquoi elle dit que tu n'étais pas gentil avant?
- Parce qu'elle veut que tu l'aimes toujours. Quand elle a appris qu'elle était enceinte, elle a voulu avorter. Mais je l'en ai empêché. Alors, pour se venger, et parce que quand tu es née, elle te trouvais mignonne, elle a décidé de te garder.
- Mais tu n'avais qu'à l'en empêcher aussi!
- Ca je ne pouvais pas, les mamans ont souvent la garde de leurs enfants, et surtout quand les parents ne sont pas mariés.
- Oh!  Je l'entends qui revient!  On va se faire gronder!
- Ne t'inquiète pas, je vais m'en charger. Mais ne lui dis pas tout ce que je t'ai dit, de toute façon elle prétendra que c'est faux.
- D'accord...
Alice n'aimait pas tellement l'idée de mentir, mais à mieux y réfléchir, elle se voyait mal aller dire à sa maman qu'elle n'avait pas voulu d'elle bébé."

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"De fait, tu rentras quelques secondes plus tard. Dès que tu vis Fabien, ton sang ne fit qu'un tour, et toute la rage que tu avais envers lui remonta d'un coup!
Tu courais presque pour l'empêcher d'en dire plus à ta fille, car tu savais parfaitement qu'il en disait sur toi."

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"- Alice, tu vas dans ta chambre et tu fais tes devoirs ou n'importe quoi!  Je viendrai te voir après!
- Mais...
- Pas de discussion!
Alice fila donc dans sa chambre, l'air abattu.
Une fois seuls, tu explosas!
- Qu'est-ce que tu fiches ici?
- Comme d'habitude, je viens voir ma fille, et en plus je me suis fait inviter cette fois!"

133

"- Si tu l'aimais vraiment, tu ne me dirais même pas ça, pour la protéger!
- J'ai quand même bien le droit de la voir non? Tu commences à m'énerver à faire la loi toute seule!
- Ok, sors de chez moi!  Parce qu'ici, c'est encore moi qui fais la loi, c'est chez moi!
Fabien s'apprêta à sortir. Mais, avec ta gentillesse naturelle, tu lui promis: "On en parlera un jour, quand la petite sera à l'école".
Tu n'aurais pas dû..."

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"Tu lui téléphonas donc un jour, pour lui dire qu'il pouvait venir, afin de discuter de la situation... Ca ne pouvait plus durer comme ça, pour le bon équilibre d'Alice.
Ta fille ne t'avait pas raconté sa discussion avec son père, quand tu avais été la gronder pour avoir invité sans permission. Elle y avait beaucoup réfléchi, et pensait que c'était la meilleure solution. Si elle devait rester vivre avec sa mère, autant que ce soit en bons termes.
- Fabien, on ne peut pas continuer comme ça!  Ce n'est pas bon pour Alice, alors qu'est-ce que tu veux?
- Je veux Alice!
- Mais mince, sois un peu honnête, tu n'en voulais pas quand je t'ai dit que j'étais enceinte!  Et maintenant, tu la trouves mignonne, alors tu la voudrais? C'est pas une poupée, c'est ta fille!
- Justement, c'est ma fille.
Tu voyais que cette fois, Fabien était décidé à avoir le dernier mot. Il était en position de force, puisque c'est toi qui l'avais invité. Il était froid, distant, mais sûr de lui, comme il savait si bien le faire. Il te faisait un peu peur même..."

163

"- Je suis décidé à récupérer ma fille, et j'userai de tous les moyens s'il le faut!
- T'es vraiment... Tu n'auras pas ma fille, il fallait réfléchir avant!
- Parce que tu crois que tu vas m'en empêcher? Ah ah ah... tu rêves?
Il avait ri d'un rire démoniaque, glacial, sans pitié...
Il s'apprêtait à sortir, certain que la conversation pouvait s'arrêter là puisqu'il aurait gain de cause...
- Tu ne vas pas partir comme ça!  Jamais tu ne m'enlèveras ma fille, je te le jure!
Il ne t'écoutait même plus, il en avait assez de ces discussions, toujours les mêmes, sans fin et sans solution. La solution, il allait la trouver lui-même... de toute façon, Alice commençait à le préférer à sa mère, alors ce serait facile."

173

"- Tu ne peux pas partir comme ça!  Tu n'as pas le droit d'avoir Alice!
- Si tu en es si sûre, pourquoi me cours-tu après?
- Tu ne l'as jamais aimé!  Tout ce que tu veux, c'est te venger de moi!  Laisse la en dehors de tout ça!
Tu l'avais agrippé par le bras pour le retenir... Et c'est là que ça arriva pour la première fois.
Il se retourna d'un geste brusque, fort et puissant, et te frappa, de toute la force de son mouvement.
Tu reçus le coup d'une rare violence en plein visage, et, sous le choc, tu mis quelques secondes à reprendre tes esprits.
- Fous-moi la paix maintenant!
Et il s'en alla, comme si rien ne s'était passé.
Pourtant, ce premier geste, ce premier coup, allait changer le reste de ta vie, et le reste de celle de ta fille."

193

"Quelques secondes, le temps de réaliser ce qui venait de t'arriver, et de te remettre, et tu rentras chez toi.
Tu ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer, comment avait-il pu?
Il t'avait frappé avec tant de violence, de haine. Pourquoi faisait-il tout ça? Il ne t'aimait pas, et n'aimait pas plus Alice. Mais ces questions étaient à présent secondaires.
Le coup qu'il t'avait porté te faisait horriblement mal, tu aurais voulu ne plus rien sentir, être paralysée pour ne plus sentir cette affreuse douleur.
Tu pris un miroir et regardas de plus près. Un bel hématome se profilait. Tu filas dans la salle de bains, et entrepris de trouver tout tes accessoires de camoufflage.
Après une bonne dizaine de minutes, et un combat acharné avec la poudre, tu étais contente du résultat: ta fille ne verrait rien."

215

"Avant qu'Alice ne revienne, tu décidas d'appeler ton collègue, qui était devenu bien plus qu'un ami au cours des dernières semaines.
Tu avais grand besoin de réconfort, et tu voulais préserver ta fille de tout cela. Un homme, non violent, serait le bienvenu.
Il répondit à ton appel et arriva quelques minutes plus tard.
A peine arrivé, tu le serras longuement dans tes bras. Tu ne pu retenir tes larmes plus longtemps, trop de tension s'était accumulée en toi.
- Eh ben, qu'est-ce qu'il y a?
Tu le pris par le bras et l'emmenas un peu plus loin, histoire que tout le voisinage n'entende pas ce que tu allais lui dire. Tu ne pouvais pas garder ça pour toi seule. Tu avais besoin de parler, et il était la seule personne avec qui tu pouvais le faire."

223

"- Je... Fabien, tu sais, le père d'Alice, nous avons eu une discussion.
- Encore? Mais envoie-le balader.
- C'est ce que j'essaye de faire mais il veut Alice à tout prix. Sans ma fille, je ne peux plus vivre.
- Il ne l'aura pas, ne t'inquiète pas.
- Ce n'est pas ça dont je voulais te parler. Il... il m'a frappé.
- Quoi? Où? Non mais je vais le tuer!
- Non!  Il m'a frappé au visage, mais on ne voit presque plus rien. Ce n'est pas grave, ce n'est pas ça qui...
- Comment ça pas grave? Je vais lui montrer moi si on ose toucher une femme!
- Non, arrête. Je ne veux pas que tu t'en mêles. Il ne voulait sûrement pas...
Tu arrivais encore à lui trouver des excuses. Comment, je n'en sais rien, mais tu y arrivais.
- J'avais juste besoin d'en parler... Mais ce n'est rien, je ne sens déjà plus rien.
Pierre, ton collègue, n'était pas convaincu, mais il t'écouta, pour te faire plaisir.
Tu lui racontas ta discussion, mais Alice rentra peu après, alors tu changeas de sujet."

253

"Les choses en restèrent là pendant les semaines qui suivirent.
Et Alice avait grandi. Elle était une jeune adolescente à présent, et tu sentais que le moment que tu redoutais le plus approchait à grands pas: lui raconter comment elle était arrivée là.
De plus, cette période de sa vie te faisait peur, car non seulement elle pourrait faire les mêmes erreurs que toi, mais en plus, tu voyais qu'elle changeait beaucoup en peu de temps."

263

"Alors que toi, justement, tu t'embellissais de jour en jour, adoptant un look de plus en plus classique et soigné, ta fille te ressemblait de plus en plus à ton adolescence... en pire!  Non pas que ta fille n'était pas soignée, mais elle avait opté pour un look plutôt particulier, du moins selon toi."

283

"Ta petite Alice avait pris la liberté d'aller chez le coiffeur et se faire plaisir dans les magasins de vêtements et de... piercings.
Ta tête, quand tu l'as vue arriver, en disait long!  Oh, ce n'est pas que tu la trouvais moche, pas du tout. Elle avait gardé tout son charme. Mais disons qu'elle... enfin, elle te faisait un peu peur comme ça!
Et puis tu te posais des questions par rapport aux garçons qu'elle allait te ramener."

303

- Nous arrivons à la fin de notre récit Zofia.
- Oui, je le sens bien.
- Je veux que tu te prépares quelques minutes, ce n'est pas si facile que ça à entendre, même si tu es bien là à présent.
Zofia et Damien essayèrent tant bien que mal de se préparer. Mais comment se préparer à entendre le pire? Pourtant, ils savaient ce qui allait arriver, ils savaient que Zofia allait mourir. Mais l'entendre, et aussi le voir, puisque le Grand Patron le leur permettait, était très différent.
Il continua, après quelques minutes.
"Un jour, Fabien est venu chez toi, sans que tu l'aies invité bien sûr. Et cette fois, il était encore plus décidé que la dernière. Il venait chercher Alice!
- Je ne te laisserai pas faire!  Tu peux encore me frapper si tu veux, mais elle ne bougera pas d'ici!
- Zofia, ne fais pas l'enfant!  Alice est d'accord, je lui ai sonné, elle VEUT venir avec moi!
- C'est impossible!
Fabien se dirigea vers la maison. Là encore, mais d'une façon plus brusque et plus puissante, tu le retins. S'il rentrait, c'était fini, il verrait Alice, et il était fort probable qu'il avait dit vrai.
Mais, cette fois encore aussi, Fabien ne supporta pas que tu "poses la main sur lui". Seulement, tu eus moins de chance. Non seulement il te frappa à nouveau, encore plus violemment, mais il te poussa de toutes ses forces, afin de se débarasser de toi le temps qu'il rentre..."

314

"Et ce fût le drame...
Un coup de klaxon, des pneus qui crissent, le cri de Fabien, et le bruit du choc de ton corps contre la voiture qui passait par là, par cette belle fin d'après-midi.
Puis le silence... Un silence qui en disait long. Ton corps était à présent vide, vidé de ton âme, qui vint me rejoindre.
Après ces quelques secondes sans bruit, le vacarme des gens affolés, des bruits de pas, les cris de ta fille qui était sortie en entendant tout cela.
Les ambulances, les sirènes, les gens qui se dispersent, et puis, à nouveau, le silence.
Ta vie se termina ainsi. Dans la colère, mais aussi dans l'amour. L'amour que tu portais à ta fille.
Cette petite fille, Zofia, est toujours vivante. Elle était encore si jeune. Et depuis, elle t'attend. Elle ne connait toujours pas la vérité sur son père et toi. Elle n'a bien évidemment pas été chez son père à la suite de cet évènement, mais dans un centre d'accueil. C'est pourquoi je te l'ai raconté.
Ta fille, Alice, a encore besoin de toi Zofia.
C'est mon unique demande, ma seule condition pour cette deuxième vie que je t'ai donné. Je ne peux pas la laisser dépérir alors qu'elle pourrait savoir."
Zofia et Damien rentrèrent chez eux, le coeur plus léger, mais l'âme en peine. Ils allaient avoir une seconde fille.

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