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Sims à la Poupouss
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12 février 2006

Mise à jour du 12-02-06

Mise à jour du 12 février 2006

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De son côté, Alice était bien arrivée à l'université. Tout de suite, elle avait choisi sa chambre. Il y en avait plusieurs de libres encore, c'était le début de l'année. Quelques étudiants, apparemment des habitués des lieux, vagabondaient déjà par-ci par-là, mais l'ambiance n'était pas encore à son sommet. Alors elle décida de commencer par ranger ses affaires. Elle n'avait pas pris grand chose, les chambres n'étaient pas immenses et il ne fallait pas prendre trop de superflu. De toute façon, elle n'avait jamais eu beaucoup d'effets personnels, sa maman étant morte trop tôt, il ne lui restait que quelques cadeaux et quelques photos. A l'institution d'accueil, jamais personne ne lui avait offert quoi que ce soit, et elle n'avait jamais osé dépenser le peu d'argent qu'elle avait en gadgets et choses inutiles. Voilà donc qu'elle se retrouvait seule, à nouveau. Mais elle savait que les conditions étaient bien différentes. Elle avait, grâce aux expériences qu'elle avait vécues, le contact facile. Et puis, elle n'était pas ici par obligation, comme dans le centre, mais par volonté de s'instruire et de faire des connaissances. C'est donc ce qu'elle allait faire. Elle était bien décidée à ne pas rester seule trop longtemps, elle avait eu sa dose pour le reste de sa vie.

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Elle commença aussi par choisir sa spécialisation. Elle avait jusqu'à sa quatrième année pour choisir, elle le savait, mais autant faire les choses tout de suite se disait-elle. Au moins, elle avait une chance d'avoir des cours qui l'intéressaient vraiment. Elle ne voulait vraiment pas avoir la flemme de se lever tous les matins simplement parce que les cours l'ennuyaient. Avec une mûre réflexion et un peu de chance, les cours seraient satisfaisants, et, elle ne sauterait pas de son lit tous les matins, mais ce serait moins pesant.
Un ordinateur et c'était fait...

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Ensuite, elle alla dans le petit salon de la résidence, histoire de faire plus ample connaissance avec ses colocataires. Par chance, une jeune fille regardait déjà la télé. Alice ne se gêna pas pour s'installer à côté d'elle et entama la conversation poliment, afin de ne pas brusquer sa camarade. On ne sait jamais, elle était peut-être timide. Mais apparemment, ce n'était pas le cas. Alice fit connaissance rapidement et il s'avéra que cette fille-là était très sympathique. Elles parlèrent de tout et de rien, et décidèrent déjà de faire certaines activités ensemble. Alice était heureuse, au moins une personne de sympa. C'est donc le coeur léger qu'elle quitta ce qu'elle pouvait déjà appeler sa nouvelle amie.

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Car elle avait aussi décidé d'aller faire un tour en ville. Elle voulait profiter que les cours n'avaient pas encore commencé pour visiter les environs et savoir où elle avait mis les pieds. Elle appela donc un taxi qui l'emmena dans les boutiques de la ville universitaire. Après un voyage rapide, elle descendit du taxi et entra dans une boutique de vêtements. C'était l'occasion de se faire enfin un peu plaisir, non?

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Elle se sentit tout de suite à l'aise, et elle savait qu'elle allait trouver là de petites merveilles auxquelles il serait difficile de résister. Le magasin était très accueillant et chaleureux. Les endroits comme celui-ci lui avaient souvent manqué durant son adolescence, car là où elle avait vécu, sa chambre, le bâtiment, tout cela était grisonnant et sans vie. Mais ici, la déco et l'ambiance qui régnait faisaient de ce lieu un endroit agréable et calme. C'était le soir aussi, et elle savait que ce ne devait pas être toujours le cas en journée, surtout à la période des soldes!

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Après avoir fait le tour des vêtements proposés, elle revint sur ses pas et choisit quelques ensembles pour lesquels elle avait eu un coup de coeur. Elle passa ensuite par la cabine d'essayage, et en ressortit métamorphosée. Ce style de vêtements lui était inhabituel, elle qui avait toujours voulu se la jouer rebelle et branchée. Mais l'image que lui renvoyait le miroir lui plaisait beaucoup. Elle en avait assez de passer pour une gamine alors qu'elle l'était de moins en moins. Elle était une jeune femme à présent, et il était temps pour elle de l'assumer, et de vivre comme telle. Elle voulait prendre sa vie en mains, maintenant qu'une nouvelle chance s'était offerte à elle. Elle avait choisi de la saisir et d'en profiter un maximum. La vie lui faisait un cadeau, et les cadeaux ne se refusent pas.

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Elle poursuivi son exploration et entra dans une autre boutique. Elle voulait s'offrir l'outil indispensable à tout étudiant qui se respecte: un GSM! Elle en avait toujours rêvé. Elle ne savait pas pourquoi au fond, mais elle s'imaginait que c'était une forme de liberté. Elle pourrait être joignable par les gens qu'elle aime en toute circonstance ou presque et elle avait le sentiment que cela lui permettrait de se sentir aimée et indispensable à ces personnes. Elle était consciente que c'était ridicule de penser de telle façon, mais cela la réconfortait. C'est donc sans hésitation qu'elle en acheta un exemplaire avant de rentrer à la résidence. Elle commençait à avoir faim.

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Et c'est avec grand plaisir qu'elle constata que les repas étaient préparés et servis par le personnel! Elle se servit donc et rejoignit les deux filles déjà attablées.
- Bonjour, je peux m'asseoir?
- Oui bien sûr. Tu es nouvelle n'est-ce pas?
- Oui, je m'appelle Alice et vous?
- Moi c'est Aurélie, dit la blonde, et elle c'est Sandra.
- Enchantée.
- Alors, d'où tu viens?
- De Miothis, c'est un petit village où j'ai emménagé il y a peu. Mais avant j'habitais à Véronaville.
- Waouw, la classe! Pourquoi vous êtes partis?
- Aurélie, tu es un peu indiscrète là! l'interrompit Sandra.
- Oh non, aucun problème, répondit Alice. En fait j'étais dans un centre d'accueil pour orphelins à Véronaville, et puis j'ai été recueillie il y a peu par une famille très gentille. Ce qui fait que j'ai maintenant une soeur et deux frères!
- Waouw! C'est bien que tu le prennes comme ça... Ca ne doit pas être facile.
- On s'habitue, j'ai eu quelques années pour m'habituer à cette situation. Maintenant que je suis enfin chez moi, avec ma famille, je le prends différemment.
Les trois filles bavardèrent encore jusque tard dans la nuit, mais il n'y avait pas cours le lendemain, elles pouvaient aisément se le permettre.

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Dans les jours qui suivirent, Alice fit la connaissance d'autres étudiants, de la résidence ou pas, et comprit très vite que tous étaient accueillants et ouverts. Elle commença aussi les cours, et se réjouit très vite de leur contenu. Elle aimait beaucoup la matière actuelle. Bref, elle pensait qu'elle était heureuse, enfin.
Elle n'hésita pas à demander de l'aide à un de ses nouveaux amis lorsqu'elle dû rédiger sa première dissertation. Certes, elle avait reçu une bonne éducation à l'institution, mais elle ne faisait pas non plus ce genre d'exercice tous les jours. Aussi, un peu d'aide et de conseils furent les bienvenus.
C'était aussi l'occasion de se rapprocher des personnes qu'elle appréciait le plus. Elle avait envie de se faire des amis qui le resteraient longtemps après la vie universitaire. Elle devait pour cela y mettre du sien, comme dans toute relation, et cela l'amusait.

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Et puis, un nouveau sentiment apparut. Il ne lui était pas étranger, elle avait perdu sa maman et jamais rien ne pourrait effacer cela. Mais elle avait, comme elle l'avait expliqué à ses amies, réussit à passer à autre chose, et à s'imprégner de sa nouvelle famille.
Et ce sentiment nouveau, c'était le manque. Sa maman, celle qu'elle avait connue, lui manquait et lui manquerait toujours. Mais ce n'était pas le même manque que celui qu'elle ressentait pour sa seconde famille. Elle savait qu'elle allait les revoir, et elle pouvait prendre de leurs nouvelles. Ce qu'elle fit rapidement alors qu'elle n'était partie que depuis quelques jours.
- Bonjour Alice, comment vas-tu? Tout se passe bien là-bas? lui demanda Zofia à l'autre bout du fil.
- Bonjour! Oui, tout se passe bien. J'ai déjà quelques amis, ils sont tous très sympas ici. Et vous, comment ça va? Noah et Emilie, et puis Gilles aussi? Ils vont bien? Vous me manquez déjà tous!
- Tu nous manques aussi. Ils vont bien oui, nous avons quelques soucis avec Noah, mais avec Emilie et Gilles, tout va très bien.
- Oui, Noah m'a raconté. Je ne sais pas si j'ai été de très bon conseil. Je ne suis pas sûre de m'être bien fait comprendre. Je crois qu'il a cru que je lui disais de choisir de ne pas garder cet enfant. Ce n'est pas vraiment ce que j'ai voulu dire, mais je me suis mal exprimée. Je ne voudrais pas qu'il prenne la mauvaise décision à cause de moi, ça me tracasse depuis quelques jours.
- Ne t'inquiète pas. Noah est difficile à convaincre, et il n'en fera qu'à sa tête à moins qu'un miracle n'arrive!
- Mais est-ce que tu pourrais lui dire qu'il ne doit pas tenir compte de mon avis, parce qu'avec ce que j'ai vécu, je ne crois pas être très objective.
- Je le lui dirai oui, si tu veux.
Zofia orienta ensuite la conversation vers sa fille et sa nouvelle vie. Elle ne voulait pas que ses erreurs d'avec Noah ne viennent entacher le nouveau bonheur d'Alice.

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